Comment se faire tatouer la jambe ? Les conseils de Sally
C’est un dessin permanent exécuté sur la peau du membre inférieur, l’inscription d’une œuvre dessinée sur l’épiderme, de la hanche au genou (cuisse), du genou au pied (jambe), ou sur la cheville. Quand il est gravé sur la jambe, le tatouage peut exprimer, selon les cultures et les traditions, votre force et votre endurance. Il peut exprimer votre courage, la force spirituelle dont vous faites preuve, et la volonté de relever tous les défis que vous rencontrez. Et peut-être n’avez-vous envie de montrer ces qualités morales qu’à un petit nombre de proches, d’où le choix d’un emplacement qui vous offre une certaine souplesse. Cette zone du corps permet la discrétion au quotidien, comme l’ostentation occasionnelle. C’est une partie de l’anatomie moins souvent exposée que les bras ou les épaules. Selon votre profession, cela peut être un choix judicieux ! D’autant plus qu’il ne vous limite aucunement en termes d’options : la surface de peau permet les grands dessins comme les petits, dans tous les styles, et la configuration particulière du membre, avec ses faces, ses articulations, et ses recoins, peut laisser place à toutes les fantaisies. Le tatouage sur la jambe permet d’exprimer votre personnalité, sans l’exhiber au premier venu. Durant mes années de pratique, j’ai accompagné beaucoup de personnes dans le tatouage de leurs jambes, et je voudrais aujourd’hui vous partager mon expérience pour que vous puissiez, vous aussi, envisager sereinement d’abriter une de mes œuvres sur vos guiboles.
25 idées de tatouage sur la jambe
Jambe complète
Cuisse
Jambe / mollet
Préparer son tatouage sur la jambe
Choisir la zone
C’est la première étape : selon la taille et le motif voulus, votre sensibilité, et l’aspect pratique, il faut définir l’endroit précis qui accueillera votre tatouage. Cette partie du corps, malgré certaines zones très peu sensibles à la douleur, recèle aussi certaines zones plus sensibles : l’intérieur de la cuisse, le tibia, l’arrière du genou, la malléole et le pied, sont des zones relativement douloureuses. Par exemple, certaines zones du pied contiennent beaucoup de nerfs et ont peu de muscles pour amortir. De plus, certaines personnes les sollicitent beaucoup, et ils ont tendance à gonfler pendant la journée, ce qui peut provoquer de petits élancements en tirant sur la cicatrice.
La jambe complète
C’est là un projet d’envergure, qui vous demandera une entente et une certaine complicité avec moi. L’œuvre qui en découlera sera votre nouvel habit, votre nouvelle peau, imposante ou bien légère et élégante, figurative ou abstraite, unie et harmonieuse. Il est difficile d’ajouter ou de modifier ce genre de pièce. Au-delà de la construction et de la mise en place du projet, pensez qu’il faudra un certain nombre de séances pour mener ce tatouage à son terme et donc une période s’étalant sur plusieurs mois, étant donné qu’il n’est pas conseillé de re-tatouer sur une zone dans les trois semaines suivant une séance.
Différentes zones : voir zones précédemment décrites
Les avantages : créativité maximale, œuvre harmonieuse, unique et personnalisée.
La cuisse
C’est une zone très populaire, autant que les bras et le dos. Le tattoo y est facile à cacher sous un pantalon, une robe, une jupe ou même un short. Emplacement charnu et le plus volumineux du membre inférieur, il permet la plus grande liberté ouvrant la possibilité de divers placements, de la mise en avant du corps, de ses mouvements et d’une étude spécifique à vos envies.
Différentes zones : l’intérieur (attention, c’est plus sensible), le devant, le côté, le dessous des fesses (plus sensible également)
Les avantages : pour les grands motifs ; pour la discrétion en société mais l’effet waou quand on le révèle
La jambe
Également courant, le mollet est quand même moins discret que la cuisse : on est dans un entre-deux. Facilement dissimulable pendant la majeure partie de l’année, il l’est moins pendant les beaux jours. Il peut également amener au porteur du tatouage une profonde sensation d’habillement, de protection et d’enracinement.
Différentes zones : le genou (assez sensible), le mollet, l’avant (sensible également, particulièrement au passage du tibia)
Les avantages : laisse place à la créativité et au mouvement de l’œuvre.
La cheville
“C’est trop petit pour mes grosses aiguilles” 🙂
Blague à part, j’évite de faire de trop petites pièces avec de fines lignes sur une petite surface qui ont un potentiel de vieillissement moindre.
Mûrir votre projet et le présenter au tatoueur
Si certaines personnes agissent facilement sur des coups de tête, vous êtes peut-être plus circonspect, et vous avez raison ! Accueillir sur votre corps une œuvre pour la vie ne se fait pas à la légère. Venez me voir quand vous serez prêt, et nous prévoirons ensemble le nombre de séances, selon la taille, le graphisme, et le style de votre projet. En moyenne, il faut prévoir 2 à 4 semaines pour la cicatrisation. C’est bien peu en regard de la durabilité d’un tatouage : 10 à 15 ans en parfait état, il commence ensuite à s’user un peu au fil des ans. Mais si les lignes fines ont tendance à perdre en netteté, les lignes épaisses et les surfaces unies résistent mieux.
Se préparer physiquement en 5 étapes
- Boire beaucoup d’eau la semaine précédente et les jours de séance pour avoir une peau bien hydratée. Cela favorise le travail du tatoueur et rend l’opération moins douloureuse.
- Respecter un court régime : 24h avant une séance de tatouage, ne pas prendre d’anti-coagulants (pas d’aspirine, par exemple), et éviter de consommer de l’alcool. Cela limitera les saignements, et facilitera à la fois l’opération et la cicatrisation.
- Laisser votre peau tranquille : ne pas raser pendant 48h avant car cela inflamme légèrement la peau. Le mieux étant de réaliser cette opération le plus tard possible avant la séance, par exemple, le jour même de la séance sous la douche.
- Porter une tenue adaptée : pour les séances, prévoyez des vêtements confortables et la possibilité de vous adapter à la température corporelle, comme pendant un exercice sportif doux. Pensez que l’encre de tatouage peut tacher les vêtements, donc ne portez pas votre plus bel apparat. Après les séances, privilégier les vêtements amples et doux, qui ne font pas transpirer, qui ne frottent ni ne serrent (pas de collants ou de leggings).
- Être zen, calme et détendu : cela diminue la douleur, et vous permet de mieux profiter de l’expérience. Favorisez une respiration profonde et douce et, au possible, évitez toute crispation, réflexe naturel pour contrecarrer une douleur soudaine et courte, mais qui nuit au bon déroulé d’une séance souvent longue de plusieurs heures.
Faciliter la cicatrisation et entretien après la séance
Les soins nécessaires
La première semaine après une séance, vous verrez la surface de votre peau se friper légèrement jusqu’à peler comme un léger coup de soleil. Ce sont là les signes d’une bonne cicatrisation. De fines croûtes pourraient apparaître, mais là encore pas d’inquiétude, selon les types de peau et les zones concernées, c’est très fréquent. Maintenez votre peau propre et bien hydratée. Vous nourrirez votre peau en la massant légèrement avec un produit hydratant doux plusieurs fois par jour. Et surtout, tenez votre tatouage à l’écart du soleil pendant au moins un mois. Ensuite, prémunissez toujours votre peau avec une crème à fort indice de protection ! Les coups de soleil sont les pires ennemis des tatouages …
Recommandations pour la douche
Il est important de conserver la peau propre et désinfectée. Vous utiliserez pour cela de l’eau et du savon, sans gratouiller évidemment. Vous éviterez les jets d’eau directs, préférant faire ruisseler l’eau dessus. Et pour le séchage, on tapote doucement, on ne frotte pas comme un bourrin ! Votre peau est en pleine reconstruction. En général, c’est suffisamment sensible pour qu’on n’ait pas envie d’y frotter trop fort donc, écoutez votre peau !
Les signaux inquiétants
Les symptômes suivants, bien que rares si vous respectez les soins préconisés, peuvent vous alerter sur une possible infection cutanée :
- rougeur excessive,
- gonflement anormal,
- douleur persistante,
- chaleur au toucher,
- écoulement de pus,
- croûtes très épaisses ou colorées,
- fièvre.
Si le tatouage s’infecte, consultez votre tatoueur, votre médecin ou un dermatologue. Traitée rapidement, une infection se guérit vite et bien, donc n’attendez pas si vous constatez un ou plusieurs des points cités plus haut.
Voila, vous savez tout ! J’espère que ces informations vous aideront à finaliser votre projet de tatouage si vous envisagez de distinguer votre jambe.
➡️Contactez moi pour toute question que vous pourriez vous poser !